LE PARCOURS DISCRET D'UN LOBBYISTE
Rachid Maarif, l'un des principaux soutiens de Bouteflika, rejoint la présidence.
Paris, 7/12/00 - Un proche du président Bouteflika, Rachid Maarif, a été nommé directeur du protocole à la présidence de la République, selon des sources informées à Alger. Un ancien officier du Service sécurité présidentielle (SSP), qui a occupé le poste de wali (préfet) délégué à la
sécurité à Alger, le colonel Abdelmalek Kerkeb, sera chargé de la direction
de la sécurité en remplacement de M. Abdennour Mesbah.
Le nouveau collaborateur du président, Rachid Maarif est peu connu du public. Il a exercé l'essentiel de sa carrière au sein de l'Office national du tourisme (ONAT), avant de diriger l'Entreprise de gestion du "Club des pins", la résidence d'Etat à l'Ouest d'Alger. Cette station balnéaire, devenue une "zone de sécurité" en 1993 abrite depuis vingt ans les personnalités politiques les plus en vue: ministres, conseillers, généraux,
cadres des grandes entreprises, députés ou hommes d'affaires.
Durant la campagne électorale pour les élections présidentielles d'avril 1999, Rachid Maarif a fait partie du cercle des promoteurs de Bouteflika,
aux côtés de Larbi Belkheir, aujourd'hui directeur de cabinet du président.
Il a fondé par la suite une société spécialisée dans l'événementiel, We aime
El Djazair (pour wiam, traduction de concorde), dont il est président.
Le lobby de la concorde civile
L'entreprise s'est engagée dans plusieurs projets, dont l'organisation d'évènements musicaux, pour soutenir la politique de réconciliation nationale de Bouteflika. En clair, il s'agissait de montrer, avec des moyens conséquents, que l'élection de "Boutef" était un tournant pour l'Algérie, et
la concorde civile une réussite. Mais les opérations de la société ont connu
des fortunes diverses.
La programmation du chanteur de raï Khaled a été un succès, et un festival
de musique pour l'anniversaire de l'indépendance en juillet dernier a fait le bonheur de milliers d'algériens lassés par dix années de violence. Mais à
la fin 1999, We aime El Djazair a tenté un coup médiatique qui a capoté sous
la pression de conservateurs de tous bords: l'organisation d'un concert du chanteur d'origine juive algérienne, Enrico Macias, au moment où Bouteflika esquissait, avec l'appui discret de généraux, un rapprochement avec Israël.
L'entreprise de Maarif veut également se lancer dans la presse pour apporter un soutien médiatique au président, sans succès pour l'instant. Elle s'appuie sur d'autres sociétés florissantes. Maarif a comme conseiller et bailleur de fonds Kamal Ait-Adjedjou. Cet homme d'affaires de trente-cinq
ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
Kamal Ait-Adjedjou dirige deux compagnies qui accompagnent We aime el Djazair.
La première, la société algérienne de gardiennage El Hana est une compagnie
de sécurité privée basée à Oran et qui compte 400 hommes. Elle emploie de
nombreux militaires ou gendarmes passés dans le civil et couvre la surveillance d'entreprises, le transport de fonds, ou la protection de sites et d'infrastructures: un marché en pleine expansion depuis le début du conflit algérien. La seconde, Safircar, dont le siège est à Alger, est une agence de location de berlines de luxes et des voitures blindées.
La culture du secret
La famille Ait-Adjedjou a été d'un soutien sans faille au président qui ne s
'est pas contenté de l'aide discrète de l'armée et de l'administration. Bouteflika s'est appuyé sur des fortunes privées, et des capitaines d'industrie ont financé en grande partie sa campagne électorale. Le groupe LPA par exemple, qui pèse prés de 100 millions de dollars et s'est développé
de façon fulgurante en l'espace de quelques années.
M. Ait-Adjedjou a inauguré fin novembre sa quatrième usine pour s'étendre sur un marché convoité, qui représente annuellement 600 millions de dollars
d'importations. L'industriel a financé, en novembre 1999, une réception offerte par le président au forum de Crans Montana (Monaco). Une rencontre à
laquelle assistaient Rachid Maarif, les futurs ministres de Bouteflika et quelques hommes d'affaires triés sur le volet.
L'entrée en fonction de Rachid Maarif, après un an et demi de lobbying discret, n'a pas été rendue publique, au même titre que celle du général Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président depuis septembre dernier. Ces nominations font l'objet de décrets présidentiels "non-publiables" au journal officiel.
Ce procédé excentrique est entrée dans les mours politiques. Il avait été
instauré au milieu des années 90 pour protéger l'identité de certains fonctionnaires, dont les magistrats chargés des affaires de terrorisme. Il montre à quel point la culture du secret est tenace au sein du régime.
http://www.algeria-interface.com/new/article.php?article_id=112&lng=f&print= 1
psssst :
Cet homme d'affaires de trente-cinq ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
LE PARCOURS DISCRET D'UN LOBBYISTE
Rachid Maarif, l'un des principaux soutiens de Bouteflika, rejoint la présidence.
Paris, 7/12/00 - Un proche du président Bouteflika, Rachid Maarif, a été nommé directeur du protocole à la présidence de la République, selon des sources informées à Alger. Un ancien officier du Service sécurité présidentielle (SSP), qui a occupé le poste de wali (préfet) délégué à la
sécurité à Alger, le colonel Abdelmalek Kerkeb, sera chargé de la direction
de la sécurité en remplacement de M. Abdennour Mesbah.
Le nouveau collaborateur du président, Rachid Maarif est peu connu du public. Il a exercé l'essentiel de sa carrière au sein de l'Office national du tourisme (ONAT), avant de diriger l'Entreprise de gestion du "Club des pins", la résidence d'Etat à l'Ouest d'Alger. Cette station balnéaire, devenue une "zone de sécurité" en 1993 abrite depuis vingt ans les personnalités politiques les plus en vue: ministres, conseillers, généraux,
cadres des grandes entreprises, députés ou hommes d'affaires.
Durant la campagne électorale pour les élections présidentielles d'avril 1999, Rachid Maarif a fait partie du cercle des promoteurs de Bouteflika,
aux côtés de Larbi Belkheir, aujourd'hui directeur de cabinet du président.
Il a fondé par la suite une société spécialisée dans l'événementiel, We aime
El Djazair (pour wiam, traduction de concorde), dont il est président.
Le lobby de la concorde civile
L'entreprise s'est engagée dans plusieurs projets, dont l'organisation d'évènements musicaux, pour soutenir la politique de réconciliation nationale de Bouteflika. En clair, il s'agissait de montrer, avec des moyens conséquents, que l'élection de "Boutef" était un tournant pour l'Algérie, et
la concorde civile une réussite. Mais les opérations de la société ont connu
des fortunes diverses.
La programmation du chanteur de raï Khaled a été un succès, et un festival
de musique pour l'anniversaire de l'indépendance en juillet dernier a fait le bonheur de milliers d'algériens lassés par dix années de violence. Mais à
la fin 1999, We aime El Djazair a tenté un coup médiatique qui a capoté sous
la pression de conservateurs de tous bords: l'organisation d'un concert du chanteur d'origine juive algérienne, Enrico Macias, au moment où Bouteflika esquissait, avec l'appui discret de généraux, un rapprochement avec Israël.
L'entreprise de Maarif veut également se lancer dans la presse pour apporter un soutien médiatique au président, sans succès pour l'instant. Elle s'appuie sur d'autres sociétés florissantes. Maarif a comme conseiller et bailleur de fonds Kamal Ait-Adjedjou. Cet homme d'affaires de trente-cinq
ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
Kamal Ait-Adjedjou dirige deux compagnies qui accompagnent We aime el Djazair.
La première, la société algérienne de gardiennage El Hana est une compagnie
de sécurité privée basée à Oran et qui compte 400 hommes. Elle emploie de
nombreux militaires ou gendarmes passés dans le civil et couvre la surveillance d'entreprises, le transport de fonds, ou la protection de sites et d'infrastructures: un marché en pleine expansion depuis le début du conflit algérien. La seconde, Safircar, dont le siège est à Alger, est une agence de location de berlines de luxes et des voitures blindées.
La culture du secret
La famille Ait-Adjedjou a été d'un soutien sans faille au président qui ne s
'est pas contenté de l'aide discrète de l'armée et de l'administration. Bouteflika s'est appuyé sur des fortunes privées, et des capitaines d'industrie ont financé en grande partie sa campagne électorale. Le groupe LPA par exemple, qui pèse prés de 100 millions de dollars et s'est développé
de façon fulgurante en l'espace de quelques années.
M. Ait-Adjedjou a inauguré fin novembre sa quatrième usine pour s'étendre sur un marché convoité, qui représente annuellement 600 millions de dollars
d'importations. L'industriel a financé, en novembre 1999, une réception offerte par le président au forum de Crans Montana (Monaco). Une rencontre à
laquelle assistaient Rachid Maarif, les futurs ministres de Bouteflika et quelques hommes d'affaires triés sur le volet.
L'entrée en fonction de Rachid Maarif, après un an et demi de lobbying discret, n'a pas été rendue publique, au même titre que celle du général Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président depuis septembre dernier. Ces nominations font l'objet de décrets présidentiels "non-publiables" au journal officiel.
Ce procédé excentrique est entrée dans les mours politiques. Il avait été
instauré au milieu des années 90 pour protéger l'identité de certains fonctionnaires, dont les magistrats chargés des affaires de terrorisme. Il montre à quel point la culture du secret est tenace au sein du régime.
http://www.algeria-interface.com/new/article.php?article_id=112&lng=f&print= 1
psssst :
Cet homme d'affaires de trente-cinq ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
LE PARCOURS DISCRET D'UN LOBBYISTE
Rachid Maarif, l'un des principaux soutiens de Bouteflika, rejoint la présidence.
Paris, 7/12/00 - Un proche du président Bouteflika, Rachid Maarif, a été nommé directeur du protocole à la présidence de la République, selon des sources informées à Alger. Un ancien officier du Service sécurité présidentielle (SSP), qui a occupé le poste de wali (préfet) délégué à la
sécurité à Alger, le colonel Abdelmalek Kerkeb, sera chargé de la direction
de la sécurité en remplacement de M. Abdennour Mesbah.
Le nouveau collaborateur du président, Rachid Maarif est peu connu du public. Il a exercé l'essentiel de sa carrière au sein de l'Office national du tourisme (ONAT), avant de diriger l'Entreprise de gestion du "Club des pins", la résidence d'Etat à l'Ouest d'Alger. Cette station balnéaire, devenue une "zone de sécurité" en 1993 abrite depuis vingt ans les personnalités politiques les plus en vue: ministres, conseillers, généraux,
cadres des grandes entreprises, députés ou hommes d'affaires.
Durant la campagne électorale pour les élections présidentielles d'avril 1999, Rachid Maarif a fait partie du cercle des promoteurs de Bouteflika,
aux côtés de Larbi Belkheir, aujourd'hui directeur de cabinet du président.
Il a fondé par la suite une société spécialisée dans l'événementiel, We aime
El Djazair (pour wiam, traduction de concorde), dont il est président.
Le lobby de la concorde civile
L'entreprise s'est engagée dans plusieurs projets, dont l'organisation d'évènements musicaux, pour soutenir la politique de réconciliation nationale de Bouteflika. En clair, il s'agissait de montrer, avec des moyens conséquents, que l'élection de "Boutef" était un tournant pour l'Algérie, et
la concorde civile une réussite. Mais les opérations de la société ont connu
des fortunes diverses.
La programmation du chanteur de raï Khaled a été un succès, et un festival
de musique pour l'anniversaire de l'indépendance en juillet dernier a fait le bonheur de milliers d'algériens lassés par dix années de violence. Mais à
la fin 1999, We aime El Djazair a tenté un coup médiatique qui a capoté sous
la pression de conservateurs de tous bords: l'organisation d'un concert du chanteur d'origine juive algérienne, Enrico Macias, au moment où Bouteflika esquissait, avec l'appui discret de généraux, un rapprochement avec Israël.
L'entreprise de Maarif veut également se lancer dans la presse pour apporter un soutien médiatique au président, sans succès pour l'instant. Elle s'appuie sur d'autres sociétés florissantes. Maarif a comme conseiller et bailleur de fonds Kamal Ait-Adjedjou. Cet homme d'affaires de trente-cinq
ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
Kamal Ait-Adjedjou dirige deux compagnies qui accompagnent We aime el Djazair.
La première, la société algérienne de gardiennage El Hana est une compagnie
de sécurité privée basée à Oran et qui compte 400 hommes. Elle emploie de
nombreux militaires ou gendarmes passés dans le civil et couvre la surveillance d'entreprises, le transport de fonds, ou la protection de sites et d'infrastructures: un marché en pleine expansion depuis le début du conflit algérien. La seconde, Safircar, dont le siège est à Alger, est une agence de location de berlines de luxes et des voitures blindées.
La culture du secret
La famille Ait-Adjedjou a été d'un soutien sans faille au président qui ne s
'est pas contenté de l'aide discrète de l'armée et de l'administration. Bouteflika s'est appuyé sur des fortunes privées, et des capitaines d'industrie ont financé en grande partie sa campagne électorale. Le groupe LPA par exemple, qui pèse prés de 100 millions de dollars et s'est développé
de façon fulgurante en l'espace de quelques années.
M. Ait-Adjedjou a inauguré fin novembre sa quatrième usine pour s'étendre sur un marché convoité, qui représente annuellement 600 millions de dollars
d'importations. L'industriel a financé, en novembre 1999, une réception offerte par le président au forum de Crans Montana (Monaco). Une rencontre à
laquelle assistaient Rachid Maarif, les futurs ministres de Bouteflika et quelques hommes d'affaires triés sur le volet.
L'entrée en fonction de Rachid Maarif, après un an et demi de lobbying discret, n'a pas été rendue publique, au même titre que celle du général Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président depuis septembre dernier. Ces nominations font l'objet de décrets présidentiels "non-publiables" au journal officiel.
Ce procédé excentrique est entrée dans les mours politiques. Il avait été
instauré au milieu des années 90 pour protéger l'identité de certains fonctionnaires, dont les magistrats chargés des affaires de terrorisme. Il montre à quel point la culture du secret est tenace au sein du régime.
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Cet homme d'affaires de trente-cinq ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
LE PARCOURS DISCRET D'UN LOBBYISTE
Rachid Maarif, l'un des principaux soutiens de Bouteflika, rejoint la présidence.
Paris, 7/12/00 - Un proche du président Bouteflika, Rachid Maarif, a été nommé directeur du protocole à la présidence de la République, selon des sources informées à Alger. Un ancien officier du Service sécurité présidentielle (SSP), qui a occupé le poste de wali (préfet) délégué à la
sécurité à Alger, le colonel Abdelmalek Kerkeb, sera chargé de la direction
de la sécurité en remplacement de M. Abdennour Mesbah.
Le nouveau collaborateur du président, Rachid Maarif est peu connu du public. Il a exercé l'essentiel de sa carrière au sein de l'Office national du tourisme (ONAT), avant de diriger l'Entreprise de gestion du "Club des pins", la résidence d'Etat à l'Ouest d'Alger. Cette station balnéaire, devenue une "zone de sécurité" en 1993 abrite depuis vingt ans les personnalités politiques les plus en vue: ministres, conseillers, généraux,
cadres des grandes entreprises, députés ou hommes d'affaires.
Durant la campagne électorale pour les élections présidentielles d'avril 1999, Rachid Maarif a fait partie du cercle des promoteurs de Bouteflika,
aux côtés de Larbi Belkheir, aujourd'hui directeur de cabinet du président.
Il a fondé par la suite une société spécialisée dans l'événementiel, We aime
El Djazair (pour wiam, traduction de concorde), dont il est président.
Le lobby de la concorde civile
L'entreprise s'est engagée dans plusieurs projets, dont l'organisation d'évènements musicaux, pour soutenir la politique de réconciliation nationale de Bouteflika. En clair, il s'agissait de montrer, avec des moyens conséquents, que l'élection de "Boutef" était un tournant pour l'Algérie, et
la concorde civile une réussite. Mais les opérations de la société ont connu
des fortunes diverses.
La programmation du chanteur de raï Khaled a été un succès, et un festival
de musique pour l'anniversaire de l'indépendance en juillet dernier a fait le bonheur de milliers d'algériens lassés par dix années de violence. Mais à
la fin 1999, We aime El Djazair a tenté un coup médiatique qui a capoté sous
la pression de conservateurs de tous bords: l'organisation d'un concert du chanteur d'origine juive algérienne, Enrico Macias, au moment où Bouteflika esquissait, avec l'appui discret de généraux, un rapprochement avec Israël.
L'entreprise de Maarif veut également se lancer dans la presse pour apporter un soutien médiatique au président, sans succès pour l'instant. Elle s'appuie sur d'autres sociétés florissantes. Maarif a comme conseiller et bailleur de fonds Kamal Ait-Adjedjou. Cet homme d'affaires de trente-cinq
ans est le fils d'un milliardaire connu: Mustapha Ait-Adjedjou le P-DG du Laboratoire pharmaceutique algérien (LPA).
Kamal Ait-Adjedjou dirige deux compagnies qui accompagnent We aime el Djazair.
La première, la société algérienne de gardiennage El Hana est une compagnie
de sécurité privée basée à Oran et qui compte 400 hommes. Elle emploie de
nombreux militaires ou gendarmes passés dans le civil et couvre la surveillance d'entreprises, le transport de fonds, ou la protection de sites et d'infrastructures: un marché en pleine expansion depuis le début du conflit algérien. La seconde, Safircar, dont le siège est à Alger, est une agence de location de berlines de luxes et des voitures blindées.
La culture du secret
La famille Ait-Adjedjou a été d'un soutien sans faille au président qui ne s
'est pas contenté de l'aide discrète de l'armée et de l'administration. Bouteflika s'est appuyé sur des fortunes privées, et des capitaines d'industrie ont financé en grande partie sa campagne électorale. Le groupe LPA par exemple, qui pèse prés de 100 millions de dollars et s'est développé
de façon fulgurante en l'espace de quelques années.
M. Ait-Adjedjou a inauguré fin novembre sa quatrième usine pour s'étendre sur un marché convoité, qui représente annuellement 600 millions de dollars
d'importations. L'industriel a financé, en novembre 1999, une réception offerte par le président au forum de Crans Montana (Monaco). Une rencontre à
laquelle assistaient Rachid Maarif, les futurs ministres de Bouteflika et quelques hommes d'affaires triés sur le volet.
L'entrée en fonction de Rachid Maarif, après un an et demi de lobbying discret, n'a pas été rendue publique, au même titre que celle du général Larbi Belkheir, directeur de cabinet du président depuis septembre dernier. Ces nominations font l'objet de décrets présidentiels "non-publiables" au journal officiel.
Ce procédé excentrique est entrée dans les mours politiques. Il avait été
instauré au milieu des années 90 pour protéger l'identité de certains fonctionnaires, dont les magistrats chargés des affaires de terrorisme. Il montre à quel point la culture du secret est tenace au sein du régime.
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