• Ceux qui decident du destin du peuple algerien >>>>> la mort rien q

    From fbenaichouche@gmail.com@21:1/5 to All on Thu Apr 5 03:11:38 2018
    Le vendredi 16 novembre 2001 03:48:34 UTC+1, Massinissa ex. Fethi&Di a écrit :
    Salututti,--

    ABDELMALEK NOURANI
    Wali (préfet) d'Alger

    Sans être gouverneur d’Alger avec le rang de ministre, comme le fut son prédécesseur, Chérif Rahmani, Abdelmalek Nourani, nommé le 20 mars 2000 wali
    (préfet) de la capitale par le président Bouteflika, a cependant les prérogatives d'un super-préfet secondé par pas moins de huit walis.


    Il y a un mois, cet ancien membre du ministère de l’Armement et des Liaisons
    générales (MALG) – ancêtre des services de renseignements algériens – coulait des jours tranquilles dans sa paisible retraite parisienne. Rien alors ne destinait cet ancien conseiller et ministre du président Chadli Bendjedid à revenir aux affaires dans le giron du président Bouteflika, pourfendeur devant l’Eternel du chadlisme de la « décennie noire ».

    Rien, sauf l’activisme et le lobbying d'amis, membres d’un réseau influent
    composé d’anciens hauts fonctionnaires, d’officiers de renseignements à la
    retraite et d’hommes d’affaires originaires de l’ouest du pays, comme l'industriel Abdelkader Koudjeti, l’ancien wali Daho Ould-Kablia, aujourd'hui fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, ou l’ex-ambassadeur
    Tahar Khenifiss dit « Khelladi ». Ce réseau aux multiples connexions constitue une base d’appui pour le président Abdelaziz Bouteflika.

    Dans un pays où la donne régionale est un référant fondamental pour comprendre la formation des clientèles, des lobbies et autres réseaux de solidarité et d’influence, Abdelmalek Nourani, originaire de l’est du pays –
    il est né à Oum el Bouaghi – est une exception au sein de ce réseau « malgache » formé de gens de l'ouest. Il est vrai qu'il doit l'essentiel de sa carrière à des réseaux d'amitiés composés d'hommes d'influence issus de
    l'Oranie.

    Jeune officier à la « base Didouche » installée à Tripoli en Libye durant la
    guerre d'Indépendance par le patron du MALG, Abdelhafid Boussouf, M. Nourani fait partie d'une lignée d'officiers de renseignements membres de la Direction des relations extérieures et de la documentation. Celle-ci fournit de nombreux cadres à l'administration, à la diplomatie et aux services de sécurité de l'Algérie independante.


    Après l'Indépendance en 1962 il poursuit des études de droit en France et engage par la suite une longue carrière à la Caisse algérienne de développement et de l'aménagement du territoire (CADAT), dont il deviendra directeur général.

    En 1984, il est nommé vice-ministre de l'Aménagement urbain au sein du gouvernement d'Abdelhamid Brahimi, puis devient, deux années plus tard, ministre de l'Urbanisme et de la Construction. Il se fera remarquer en exécutant sans état d'âme l'opération de « débidonvilisation » de la capitale qui aboutit à l'expulsion autoritaire de centaines de familles d'origine rurale qui peuplaient la ceinture de misère autour d'Alger.

    M. Nourani cumule durant la décennie 80 des responsabilités au sein du FLN, alors parti unique. A la suite des émeutes sanglantes d'octobre 88, Kesdi Merbah est nomme Premier ministre. Abdelmalek Nourani quitte alors le gouvernement et rejoint une ambassade « tranquille », celle de Prague, pour une « retraite diplomatique», selon la formule d'un ancien dirigeant politique.



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