Banesh Hoffmann, "La relativité, histoire d'une grande idée", Pour la Science, Paris, 1999, p. 112: "De plus, si l'on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l'avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt,
le second principe parait absurde: une pierre jetée d'un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d'un train a l'arrêt. Or, d'après Einstein, la vitesse d'une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement
du corps qui l'émet! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de recourir à la contraction
des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l'échec de l'expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l'avons vu, résista cependant à la tentation d'expliquer ces échecs à l'aide des idées newtoniennes,
simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu'on pensait en termes d'ondes dans l'éther."
https://www.decitre.fr/livres/la-relativite-9782842450199.html
Donc, l'expérience de Michelson-Morley était compatible avec la vitesse variable newtonienne de la lumière, sans "recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz". Après l'introduction de contraction des
longueurs, temps local etc., l'expérience est devenue compatible avec la vitesse constante de la lumière et incompatible avec la vitesse variable newtonienne.
Pentcho Valev
https://twitter.com/pentcho_valev
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